La pratique continuelle et inouïe du mensonge par l’ensemble du gouvernement, des sondages de popularité calamiteux, le soutien massif de l’opinion au mouvement social, un gouvernement à l’agonie et promis à une mort prochaine, une situation économique et sociale catastrophique, une France pointée du doigt et moquée dans le monde entier, voilà le triste bilan de 3 années de « réformes ». Nous ne sommes plus au bord du gouffre nous chutons.
Jusqu’ici la tonalité de mes articles étaient virulente envers ceux qui nous gouvernent, mais désormais, ils seront incendiaires grossiers, manipulateurs, plein de mauvaise foi. Parce que les bornes de l’indécence ont été franchies trop de fois en haut. Ces gens là ne méritent plus le respect que l’on doit à leur fonction. Ce ne sera plus le ministre ou le président, ce sera l’escroc, le menteur, le mou du bulbe, le nain, le facho, la baronne, la rebeu de service, la black du quota. Ils nous méprisent, c’est un fait. Injurions-les, de toute façon ils ne comprennent que ce langage. Les plus modérés diront sans doute qu’il s’agit là d’un excité de première qui écrit, qu’il n’a pas toute sa tête. Non, ma décision a été réfléchie
L’injustice notoire du projet de réforme des retraites me pousse à le qualifier désormais de contre-réforme. Je crois que nous ne devrions d’ailleurs n’en parler que sous cette appellation.
Par 3 fois en un mois les Français sont descendus nombreux dans la rue pour manifester leur désaccord. Ils s’apprêtent à renouveler leur geste le 12 octobre prochain. En face d’eux un gouvernement composé d’escrocs et de menteurs qui ose se qualifier d’« inflexible ». Cette réforme est « nécessaire » et « juste » entonnent-ils tous en cœur ânonnant de la sorte leurs putains d’éléments de langage. Quant à l’argumentaire, c’est du néant, le vide absolu. Certains fayots ex chiraquiens allant même jusqu’à avouer, dans un moment d’égarement, que tout cela n’est destiné qu’à permettre à la France de CONTINUER à s’endetter sans payer des intérêts exorbitants.
Vraiment, pas de doute il y a vraiment de quoi être fier. Cela en dit long sur la « souveraineté populaire » non ? Et sur l’état de la « démocratie ». Mais vous savez quoi ? Le Français de base il s’en fout mais alors complètement. C’est vraiment le cadet de ses soucis.
Faire travailler davantage, pour moins, l’ensemble d’une population pour que les financiers puissent continuer à se goinfrer, c’est cela que nous a expliqué le gendre idéal « BASGROIN ». Bien sûr, on le subodorait, bien sûr, on le supputait, certains même, les plus avertis, le savaient. La nouveauté (la modernité !) c’est qu’aujourd’hui, ils n’ont même plus peur de nous le balancer en pleine gueule ! Il y a une petite trentaine d’années cela aurait suffi à mettre le feu aux poudres, aujourd’hui, les Français sont frileux, ils hésitent, tergiversent, ergotent, épiloguent. Et merde ! On nous vole les amis, on nous spolie, et les voleurs vous préviennent. Faudra pas se plaindre ensuite, et comme vengeance croire qu’un bulletin DSK fera l’affaire. Là c’est moi qui vous prévient : lui c’est le même qu’eux, sauf qu’il organise tout de plus haut...et de plus loin.
Heureusement (hum), certains ont un intérêt majeur, à ne pas céder. La CGT, la CFDT, ont des élections professionnelles décisives dans un an étant donné les nouvelles règles de la représentativité. Alors que la CGT craint de perdre certains bastions s’ils perdent le monopole de la contestation, la CFDT, doit aller elle aussi, jusqu’au bout si elle veut reconquérir une partie des pertes qu’elle a enregistrées suite à ses successives trahisons. Les deux grandes centrales sont en réalité pieds et poings liés. Elles doivent obtenir des concessions importantes pour avoir au moins une semi victoire à mettre à leur actif. La CGT est obligée d’appeler à durcir le mouvement. La CGT transport et sans doute la CGT Total et Raffinerie ont annoncé une grève reconductible à partir du 12. Si il ne veut pas perdre le contrôle d’une partie de sa base, Thibault doit se rapprocher du principe de la « grève reconductible » ou de la « grève générale ». Ce qu’il a déjà commencé à entreprendre.
Les syndicats se retrouvent dans une partie qu’ils ne pensaient pas possible, il y a peu. La bataille de l’opinion est gagnée, le mouvement dans la rue ne faiblit pas. La résignation tend progressivement à laisser la place à l’exaspération. Bien sûr une bonne partie des personnes les plus touchées par la contre-réforme se conteront de jouer le rôle de mouton. Ils signeront des pétitions... Mais je les préfère moutons des syndicats plutôt que du gouvernement. Ce qui est en train de se passer est que le sentiment d’une possible victoire (qui de toute façon restera très symbolique eu égard au mal que ces salopards auront fait à la France durant leur quinquennat) est en train de grandir. De nouvelles catégories de population commencent à entrer en scène. Les jeunes ont fini par comprendre qu’ils étaient, de fait, les premiers visés. Je ne m’étends pas ici sur cet aspect. Ceux qui commenceront à travailler à 18 ans demain, devront cotiser 44 ans avant de pouvoir prendre la retraite à 62 ans. Alors que ceux qui entreront dans la vie active après vingt ans cotiseront 41 ans et demi.
Surtout, si le conflit perdure, il y a fort à parier que la plate forme revendicative s’élargisse. La contre-réforme des retraites ne serait plus qu’un prétexte. La liste des mécontentements est infinie. En se montrant aussi obtus le pouvoir est inconséquent.
Et si on faisait un petit sondage opinionway en demandant « Etes-vous favorable à la démission du petit Nicolas ? » que croyez-vous qu’il adviendrait ? C’est illégal un tel sondage ?
Que l’on ne se méprenne pas : le seul espoir que j’entrevois est de les faire reculer, des les acculer...bien profond. Pour le reste, à savoir la mise en œuvre d’une politique de progrès social cohérente même en 2012, c’est le noir absolu. Cependant, je ne vous cache pas, que rien ne me ferait plus plaisir que de les voir baliser. Et ne me faîtes pas croire que ce n’est pas votre cas ! Alors marchons, marchons...vous connaissez la suite.
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